En couverture: " HEROES WATER - tribute in progress"
Angelo Riviello
Les errances de l'eau...
depuis le Festival International de l'Eau/La Chiena
Campagna (Italia)-Le Mans (France)
De l'eau emprisonnée à l'eau libérée
A David Thompson
Eau qui se presse, qui court -, eau oublieuse
que
la distraite terre boit,
hésite
un petit instant dans ma main creuse,
souviens-toi
!
Clair
et rapide amour, indifférence,
presque
absence qui court,
entre
ton trop d'arrivée et ton trop de partance
tremble
un peu de séjour.
Rainer Maria Rilke (Recueil : Vergers)
«...LES ERRANCES DE L'EAU...»
depuis le «FESTIVAL INTERNATIONAL DE L'EAU /LA CHIENA»
Rencontres
internationales de mail art et vidéo art des œuvres les
plus représentatives qui ont marqué les 27 éditions
du "Festival International de l'Eau/La Chiena" de la ville
de Campagna en Italie.
Nées d'une idée de l'artiste
multidisciplinaire Angelo Riviello Moscato.
Avec la collaboration
ensuite, pour la dernière édition, du critique d'art,
Cataldo Colella.
Aujourd'hui avec "Les errances de l'eau", les anciens compagnons de route de Angelo Riviello, Ermanno Angelo Senatore e Eva Rachele Grassi du Groupe international cyberdada "Extrême Jonction", veulent rendre hommage à cet artiste authentique et engagé, qui chaque année fait honneur a sa ville, pleine d'histoire et de beautés cachées, parfois oubliées, Et qui depuis 1982 la transforme en laboratoire d'expérimentations internationales pour les artistes, citoyens du monde, impliqués dans les recherches les plus différenciées.
Et comme la rivière Tenza envahit chaque été les rues de Campagne, ici au Mans, l'artiste inter/média new-yorkaise Lulu Lolo envahira , ce printemps, les voies de la ville française avec ses performances, subtiles et étonnantes...
A l'occasion, ils ont aussi voulu élargir l'expo, selon leur vision d'un espace qui soit un temple/temps, où les connaissances puissent circuler et surtout s'intégrer dans la vie et dans la pensée de tous, et en syntonie également avec l'esprit de l'espace Utopia, créant une section dédiée à tous ceux qui voudront bien participer à l'événement , éparpillant un peu partout dans la ville du Mans un Appel Aux Artistes. Essayant d'attirer leur attention sur le problème de l'eau, l'or bleu, grande absente des négociations de Copenhague, mais aussi et surtout sur sa poésie...Infinie...
Groupe Artistique International Cyber Dada
Extrême Jonction
de la Ghost Art Gallery
Lab/Oratoire Explorations Nouveaux Langages
Eva Rachele Grassi
Ermanno Angelo Senatore
Les errances de l’eau
« Nous avons fait une révolution matérielle, et nous reculons devant la révolution mentale. » Josué de Castro
Époque... d’eaux diluviennes... d’eaux dévoreuses…
Les « coïncidences significatives », telles d’impétueuses vaguelettes... trombes d’eau... cascades... ruisseaux... océans... depuis le broc immatériel des dédales de la Toile... ont concouru aux retrouvailles avec notre ancien compagnon d’eutopies, Angelo Riviello et, on l'espère, avec des nouveaux complices... la « fabuleuse » LuLu LoLo, page et plume, matière et forme, jeu et geste... et le critique d'art et concepteur d'événements, Cataldo Colella.
Alors, sur la fluidité des ressemblances des respectives errances, nous nous re-joignons, grâce à la surface aquatique, comme sur une scène... Apparemment écrite au présent, mais, en effet, « insituable »... Pour interroger le stade énigmatique de l’avant-manifestation, le mystère de la purification la plus profonde... Et... la limpidité d’un geste... scruter le bruit de l’eau... creuser son murmure... souffler à l’aile de l’aigle... « ne t'écartes pas de la source »... Qui est rythme, cadence, déclinaison, décadence, chute, retour... les perles multicolores de la pluie... la chimère du déluge sur les falaises opalescentes... l’ « excédence » de l’être... Sur ce, libérer toute l'eau de la terre, absorbée par la Grenouille Géante. Simplement en la faisant rire... Car... l’art, ce sont les prémices, ce sont les prémisses de la r-évolution. Elles l’anticipent...
Eva Rachele Grassi
« Les errances de l’eau » ou le chemin des changements de la conscience...
L’eau sera-t-elle, comme l’a été le pétrole, source (sic!) de guerres à venir et de devenirs macabres, dans cette nouvelle Babylone globale du néocapitalisme ultra du post-XXe siècle?
L’eau est source de mémoire, d’histoires, affaire de molécules... inspiratrice des nouvelles et incroyables découvertes de la science (aussi la science galactique, si l’on considère la recherche de l’eau et de possibles vies sur d’autres planètes, comme Mars, etc.), découvertes qui bouleverseront notre manière de comprendre le passé, le présent et peut être... le futur. Découvertes qui changeront notre manière de vivre.
L’eau est aussi la Muse des artistes/critiques: les artistes de l’ancien système de l’art post-moderne (mail artistes d’une époque sans Internet - les années 60 à 80 ), et les artistes du «post modem». Tous, sincères et s’interrogeant, honnêtement, sur l’art et le rôle et l’attitude de l’artiste , en cette ère bizarre «anarcho-néo-kapitaliste» estampillée par une crise sémantique, et du sens, dans tous les domaines de la société.
Au cœur de cette crise totale (glissement du sens dans la religion, la politique, la philosophie, la science, et l’arrivée de la physique quantique post-Einstein) et sous le ciel de notre petite histoire humaine, Extrême Jonction continue, dans le Lab/Oratoire du Mans en France, son discours, initié par le premier Antimanifeste Cyberdada du groupe à la recherche d’une autre «écosofie» du sens de l’art. Sur la vague des théories d’un art d’équipe et social, comme le furent les avant-gardes du XXe siècle, les Futuristes, Dadaïstes, Surréalistes, Situationnistes, Cobra, Fluxus, Pittura clandestina, Trattisti, etc. et sans oublier « Caosmose » de Felix Guattari, et le Bourdieu des textes écrits sur l’art avec l’artiste allemand Hans Haack.
Cette exposition sur les errances, les nomadismes de l’eau, de grande et parfois féroce actualité, voudrait être un moment de réflexion où se mêlent l’art, la science, la philosophie, synthèse qu’aurait souhaitée Deleuze. Un partage du sensible et des savoirs (J. Rancière), dans l’esprit du singulier collectif (G. Agamben).
L’Art est une action collective de libération, qui devrait à nouveau ouvrir le monde à la joie ; une exigence d’un surplus d’être et de réalité, qui naît à l'intérieur de la dérive sublime qui a engendré le monde et dont la puissance ne peut être décrite que négativement, tant elle est grande, tant elle est mystérieuse. Notre seule possibilité de comprendre ces temps et ces espaces de trans-form-ations, est à travers le reflet négatif de ce que nous sommes devenus... mais ce reflet négatif s’affaiblit d’autant plus que la pensée se rapproche de la source de la création...
Et alors, comme l’eau « comble» le vide, les artistes chercheurs essaient de « combler » le vide de cette époque de nouveau fascisme, global et culturel, où l’on a perdu la source et le vrai sens du « faire de l’art ».
Non pas au moyen d'un art de propagande et au service de la « domination », d'un art marchand, commercial, d’un art du beau « kantien » ou du génie créatif , mais à travers... un humble « faire de l’art », qui soit un moment de pause, de lenteur, dans l’ivresse et la vitesse « dromologique », en ces temps de barbarie et d’ignorance. Un moment de poésie, de réflexion sociale, sémantique et philosophique.
L’eau, c’est comme l’art : c’est la vie, poésie pure, sublime... instant incessant de récréation, reconstruction d’une autre écologie des esprits. L’art comme l’eau, c’est un retour à la source, à l’origine, à notre créativité première, celle des anciens humains des grottes de Lascaux, ou d’Olduvai en Tanzanie, ou des chamans de notre ère virtuelle électronique...
Mais l’avidité humaine d’une élite dominante exploite, à la même enseigne, l’art, source de conscience, et l’eau, source de vie, essentielle, comme la conscience, à chacun de nous…
Attention, alors... il y a danger... Le nouveau Capitalisme sera-t-il écolo- kapitalisme vert ?
Les forces du mal sont caméléoniennes, mais, si l’on y oppose une résistance... les guerres et l’exploitation de l’eau, deviendront impossibles...
Cela dépend de nous tous... du plus grand nombre des peuples de la planète...
Cette exposition est la mise en tension du sacré et de la magie de ces deux mots : l’eau et l’art…
Ermanno Angelo Senatore
«LA RASSEGNA DELL'ACQUA»
«LA CHIENA»
Dans son septième «travail» ,Hercule a détourné le fleuve Alpheus pour nettoyer les écuries du roi Augias .
À Rome,jusqu'à il y a quelques années , on inondait la Piazza Navona avec les eaux du Tibre,créant ainsi un cadre fantastique d'une beauté incomparable .
À Turin, en 1700, un léger écoulement de l'eau du Pô était acheminé pour le nettoyage des rues les plus importantes de la ville .
Dans la ville de Campagna, jusqu'aujourd'hui, les eaux de la rivière Tenza sont détournées le long des rues du centre historique, donnant lieu à un évènement exceptionnel d'origine ancienne, peut-être unique dans le monde, entre mythologie,histoire et réalité .
Un «plein d'eau » et un «plein d'art»
Angelo Riviello
L'eau et son avenir ... sa privatisation... ses vicissitudes....
Sa créativité imprévisible.
L’eau comme élément universel , fondamental
pour la vie sur la Terre…
L’art contemporain comme un fleuve en crue,
en mouvement continu
L’Association « Utopia » chaque année organise le Festival de l’eau-La Chiena: «Les Portes de l’art - Les Portes de l’eau ». (Rencontres internationales d'Art Contemporain et Festival de vidéo-art.)
Une expression d’art public (initiée en 1985), intergénérationnelle, interdisciplinaire et multimédia, avec des interventions, et à l’occasion le détournement des eaux de la rivière Tenza dans le centre de la zone historique de la ville ancienne de Campagna.
Ces «rencontres» veulent être une sorte de contrepoint à l’expression des milieux de la recherche artistique nationale et internationale. Elles sont motivées par un projet qui est né dans le Sud et qui veut être diffusé depuis le Sud, qui est au centre de la culture méditerranéenne. Elles veulent être un défi et une défense, en ces temps de mondialisation, de convergences, de différences, de divergences et de diversités culturelles.
Elles veulent avoir valeur d’enrichissement multi-ethnique –vérification transversale et intergénérationnelle – entre artistes italiens et artistes étrangers – et surtout une confrontation autour de thèmes universels à forte connotation sociale… entre des artistes de toutes les nationalités ... habitants du monde.
Ces «rencontres» veulent encore impliquer la population et l’inviter à visiter le centre historique et ancien de la ville de Campagna, redessinée (selon Vasari dans ses «Vies»), en pleine Renaissance, par Giulio Romano (un élève et collaborateur de Raffaello Sanzio). La cathédrale baroque « Caramueliana » (et l’église des Morts), avec des appels à la mémoire du Vanvitelli, et, entre la fin du baroque et du néo-classicisme, avec la reconstruction du greffon « ex novo » à la suite du tremblement de terre du 23 Novembre1980.
Une invitation pour le grand public à s’impliquer dans la sensualité ludique, attrayante et imprévisible de la «Chiena», à réfléchir sur des questions sociales et d’environnement, à participer aux ateliers, à visiter les expositions, les maisons, les bâtiments nobles (comme ceux de familles célèbres: les Orsini ou les Grimaldi de Monaco), les ruines du Château aragonais Géryon, les églises et monastères anciens, tels que celui des Dominicains de Saint-Barthélemy, où Giordano Bruno a accompli son noviciat (qui est le site actuel du Musée Ethno-Anthropologique de la Ville de Campagna / Maison-Musée- Atelier-Lieu de Mémoire) et d’autres ordres monastiques (Clarisses, Capucins, Augustiniens, Franciscains, Bénédictins), et encore d'autres lieux « intérieurs / extérieurs » de cette architecture « cultivée » et « spontanée » ou «vulgaire» comme aimait l’appeler Bruno Zevi).
Tout ici a une importance, historique, artistique et anthropologique, certaine.
Portails et portes ouvertes, alors, pour laisser entrer l’eau de la Chiena, pour montrer l’«humus» des artistes (passés et présents), pour faire rayonner les maisons, des plus humbles aux plus riches, de la ville historique de Campagna, caractérisée par des portails de pierre typiques (ayant survécu aux tremblements de terre… et aux bulldozers), entrecoupés de cours et des boutiques des artisans …
La «Première » du Festival
1985 est l’année officielle durant laquelle l’événement traditionnel (qui n’était jusque là qu’un outil de propreté publique), deux ans après le tragique séisme qui a dévasté une grande partie d’un monde anthropologique déjà en voie d’extinction progressive), a été transformé en spectacle (repris en 1982 d’un projet d’Angelo Riviello (avec son travail sur la «mémoire» de 1975-76) avec le «Festival Laboratoire d’Art Contemporain», rendant universelles ses caractéristiques ethno-écologiques avec pour objectif la reconstruction des édifices déteruits (en utilisant différents langages contemporains d’expression), à travers l’art et la culture, en accueillant les artistes invités pendant un mois entier, ou dans les préfabriqués aménagés après le séisme, ou dans l’ancien couvent des Pères Dominicains (XIIIe siècle), lui-même destiné à devenir le Musée Laboratoire d’Ethno-Anthropologie et d’Art Contemporain ; mais aujourd'hui aussi un lieu de la mémoire (comme déjà mentionné), en souvenir de Giovanni Palatucci et des réfugiés juifs internés pendant la 2ème Guerre mondiale.
Angelo Riviello Moscato
L’Art durant l’année mondiale de l’Eau
a réactualisé les noms de deux des artistes qui, plus que d’autres, ont fait de l’eau un moment important de leur jeune créativité.
Le premier, Yves Klein, jetant à Paris ses pensées dans les eaux de la Seine, dans une recherche ontologique entre informel et gestuel, et les premières actions comportementalistes (en collaboration avec Piero Manzoni) ; bien au-delà de la grande saison de l’informel, vers la fin des années 50 et le début des années 60, anticipant, entre autres, le Pop Art américain ou encore «Arte Povera ».
Le second, Gino De Dominicis, très jeune, à Rome, avec sa tentative de faire des carrés au lieu de cercles, dans les eaux du Tibre, en y jetant des cailloux, sa recherche comportementaliste poussée à l’extrême de la « provocation » dans le début des années 70 (l’après 68), comme une conséquence de la réflexion philosophique sur l’art d’avant-garde et le «faire de l’art» comme contestation du système « bourgeois et mercantile » de l’art.
Qui anticipait, comme un cas isolé, certaines expériences d’art comportemental. Tous les deux partaient d’une racine «Jarry», mais aussi de DADA et de l’objet trouvé de mémoire duchampienne, où la liberté, l’ironie, la créativité, la provocation et la dérision sont les piliers de la science pataphysique.
Mail art et installations, art vidéo et spectacles, à travers un itinéraire sans frontières, sur les eaux et dans les eaux des rivières, ruisseaux et fontaines impliquant des artistes italiens et étrangers qui vivent et travaillent dans des villes et des lieux traversés par les rivières, ou d’autres lieux où il y a au moins une fontaine, les invitant à envoyer une vidéo de leurs actions, leurs performances, une intervention, d’une réflexion simple, compatible avec leur recherche expressive particulière, sous le titre «provocateur d’évocation» autour de l’élément le plus vital pour la vie elle-même sur terre, qui est l’eau.
Des provocations et des évocations à utiliser comme thérapie de choc, à l’égard de l’«extrême ignorance», qui parcourt le monde, en opposant à ce goût de la mort, la vie, la liberté créatrice, l’ironie, le sarcasme... exactement
Angelo Riviello
L'ASSOCIATION UTOPIA
L' Association d'art contemporain ‘Utopie’,est une association culturelle à but non lucratif, fondée par Angelo Riviello en 2006, après l'association Giordano Bruno... fondée en 1987. L’Espace Utopie, est conçu comme un endroit dynamique transversal, interactif, de réflexion, d’expérimentation pour des rencontres, des expositions, dans lequel le sujet dominant est l’art, à 360 °. Un lieu jeune, qui favorise la liberté de pensée et de liberté des générations artistiques, l’enseignement de l’innovation, la qualité et le contenu : une zone de réflexion, de repos, de détente, de loisirs, de divertissement, de tolérance, dans lequel déplacer le dialogue et l’interaction, tout en respectant les politiques de diversité sociale et multiculturelle. Un espace d’exposition dans une tentative de créer un point de rencontre et de référence pour l'enrichissement du débat sur les activités du territoire et dans la création d’échanges et de collaborations avec des réalités différentes du public et du privé, grâce à une analyse sérieuse des recherches les plus récentes d’artistes contemporains internationaux, de manière pluraliste, interdisciplinaire et multimédia.
Angelo Riviello Moscato
Angelo Riviello est né dans la ville de Campagna (Salerno - Italie). Après avoir fréquenté l’Institut des Arts de Salerno, il étudie à l’Académie des Beaux Arts de Rome avec Toti Scialoja comme professeur. Il voyage beaucoup entre Zurich et Copenhague, avec de courts séjours à Venise, Florence, Bologne et Barcelone. Il vit et travaille entre Milan et la ville de Campagna. Ce qui l’intéresse est l’art. Dans ses œuvres priorité est donnée aux idées et au contenu ; elles sont caractérisées par l’effort de retrouver ses propres racines, autobiographiques, intimes, historiques, culturelles et anthropologiques. Le « moyen » est la conséquence d’un choix subjectif, où le signe et le concept, le contenu et la forme, l’esprit et la matière, l’environnement et l’objet, le sens et le signifiant, se mélangent, se chevauchent et en même temps se tiennent dans un écart, générant un malaise permanent et une ferveur dans la recherche de l’expression la plus appropriée. Sa recherche est liée, dans sa spécificité, à un seul fil conducteur; elle a pour conséquence une forme de « conceptualisme méditerranéen ». Un conceptualisme substantiel et symbolique, entre l’objet et l’introspection, qui se présente comme interprétation et réflexion sur une réalité (souvent cachée et aux marges), passée et présente ; un conceptualisme aux formes critiques et analytiques, évocateur et ironique, presque narratif et documentaire, peut-être transgressif et provocateur, tragique et drôle, irrévérencieux, peut-être poétique. Il a exposé partout dans le monde, et en particulier à New-York, Paris, Nantes, Marseille, Detroit, São Paulo, Vienne, Tel-Aviv, Munich, Ljubljana, Naples, Rome, Milan, Innsbruck, Chicago, Munich, Zurich... Ses œuvres font partie de collections privées et publiques en Italie et à l’étranger. Plusieurs magazines et revues d’art ont rendu compte de son travail ainsi que nombreux critiques de renom.
LuLu LoLo est une performeuse, actrice/dramaturge et une artiste multidisciplinaire. Elle vit et travaille à New-York. Symbolisme, ritualisme, mémoire et mythe constituent l’esthétique de LuLu, comme on a pu le voir, à Campagna (Italie) et à Paris, dans son interprétation de Mère Cabrini, sainte-mère des Immigrants et dans son projet international en cours de réalisation en tant que Spécialiste de la Collecte de Poussière, basé sur l’idée que « la poussière que je ramasse constitue un microcosme de notre culture et de notre civilisation ». Le futur projet de LuLu s’intitule : « Poussière de la patrie de mes ancêtres : une immigration réinventée » ; il consiste à ramasser la poussière dans les villes natales de ses grands-parents : Melfi et San Fele, dans la province de Potenza (Basilicata, Italie). En avril 2009, la lecture de LuLu de « Le retour comme expérience artistique » dans le cadre du colloque « La Terre de notre retour. Rencontre de la diaspora avec l’Italie » (Institut italo-américain John D. Calendra – New-York) a mis en évidence l’importance de son retour dans la terre de ses grands-parents.
Spécialiste de la collecte de poussière, en collaboration avec le Musée d’art John Erickson (JEMA – http://www.jema.us). Dans « Sculpture et Ramassage à Campagna (Italie), LuLu a ramassé la poussière de la ville pour la purifier et la célébrer en tant qu’œuvre d’art. Dans d’autres performances, LuLu a ramassé la poussière des musées dans les principaux musées de Gênes, Paris et New-York. Les performances de LuLu sur site invitent le public à interagir, comme cela été mis en évidence dans sa récente performance dans la 14ème Rue de New-York, performance durant laquelle LuLu s’est habillée en vendeuse de journaux début de siècle et a offert aux passants sur la 14ème Rue des exemplaires de la « Tribune de la 14ème Rue ». LuLu a elle-même fait des recherches et a rédigé les chroniques (quatre publications différentes) de la 14ème Rue.
En tant qu’actrice/dramaturge, LuLu a écrit et mis en scène six one-woman-show sur Off-Brodway, mettant l’accent sur son héritage de famille d’immigrants italiens, sa passion pour la recherche historique et son combat pour la justice sociale, rendant compte en particulier de la dramatique lutte dans le passé des femmes à New-York.
LuLu a également collaboré avec le photographe Paul Takeuchi pour « En réinterprétant Pierrot », en hommage au photographe français Nadar. (http://paultakeuchi.com/art/wip/wip.html)
www.lululolo.com
Traduit de l'anglais
par Laurent Monges-Chevalier
Performance
Un Cosmic Grand Prix.
Le Mans, France
Le 9 avril 2010.
LuLu LoLo, performeuse internationale new-yorkaise inaugure le Cosmic Grand Prix du Mans pour fêter l’exposition d’Angelo Riviello, metteur en scène pour l’Espace Contemporain Utopia, Festival international d’art multimedia, Rapport sur l’Eau, Campagna, Italie.
LuLu LoLo, metteur en scène du Cosmic Grand Prix et la Fabuleuse Course de voitures célébrera l’union des villes de Campagna (Italie) et du Mans (France).
Angelo Riviello viendra de Campagna (Italie) avec une précieuse fiole remplie de l’eau de la divine rivière Tenza.
LuLu LoLo, spécialiste de la collecte de poussière, arrivera de New-York pour ramasser la poussière des rues dans la ville du Mans et enfermer la divine poussière dans une précieuse fiole. La poussière rassemblée par LuLu est un microcosme de notre culture et de notre civilisation.
LuLu LoLo, pilote de voiture de courses et metteur en scène du Cosmic Grand Prix fournira les télécommandes de deux voitures miniatures qui feront la course.
La première voiture portera la précieuse fiole de la rivière Tenza qui représente le rapport à l’eau et l’héritage séculaire de la Chiena à Campagna (Italie).
La seconde portera la précieuse fiole de la poussière du Mans qui représente la ville et le Grand Prix.
Quoique les pilotes soient en compétition, ils sont tous dans le Cosmic Grand Prix victorieux.
Au terme du Cosmic Grand Prix, la divine eau et la divine poussières portées par les Cosmic voitures de course seront aspergées sur le site par LuLu LoLo dans un acte de consécration pour la guérison de la terre.
Symbolisme, ritualisme, mémoire et mythe contribuent tous à l’esprit de l’art de LuLu.
Traduit de l'anglais
par Laurent Monges-Chevalier
Cataldo Colella
est critique d'art et consultant d'événements artistiques au niveau national et international; il collabore avec des nombreuses institutions publiques et privées : le Ministère de la culture; Musée Archéologique Nationale de la Basilicate "Dinu Adamesteanu", Musée d'art médiéval et moderne – Palais Lanfranchi;etc
Il a collaboré avec les plus grands artistes contemporains, avec une attention particulière aux nouvelles générations.
Il a publié articles et essais pour monographies, catalogues d'art et revues spécialisées.
Il est consultant de « Sensi Contemporanei » , un projet qui s'occupe de la promotion et la diffusion de l'art contemporain et de la valorisation des contextes architecturaux et urbanistiques dans les régions du sud de l'Italie.
En 2009 il a été le curateur du Festival de l'Eau à Campagna.
Les Errances de L'Eau
depuis la Rassegna dell'Acqua/La Chiena
Campagna (Italie) Le Mans (France)
CATERINA DAVINIO
ENRICO SALZANO
GIOVANNI LORIA
GIUSEPPE FILARDI
GIUSEPPE BEDESCHI
I SANTINI DEL PRETE
IVANA REZEK
PEPPE ESPOSITO
ROBERTO SCALA
JAROMIR SVOZILIK
JASNA NIKOLIC
LAURA BOTTARO
LUC FIERENS
LUCIANO LUCIANI
LUDOVICO CALCHI NOVAIT
LULU LOLO
MARILENA MERCOGLIANO
NADIA MAGNABOSCO
PAULINE ABBADIE
PETER FRAEFEL
RANDI ANTONSEN
SERENA ROSSI
SETYO MARDIYANTORO
SINASI GUNES
SONIA RICCIO
VINCENZO MONTELLA
EVA RACHELE GRASSI
ERMANNO ANGELO SENATORE
Mail Art:Filippo Altomare, Randi Antonsen, Giuseppe Bedeschi, Laura Bottaro, Alfonso Caccavale, Ludovico Calchi Novati, Eva Rachele Grassi & Angelo Ermanno Senatore (Extreme Jonction), Fulgor C. Silvi, Peppe Esposito, Luc Fierens, Giuseppe Filardi, Peter & Barbla Fraefel, Sinasi Gunes, I Santini Del Prete, Lulu Lolo, Giovanni Loria, Nadia Magnabosco, Setyo Mardiyantoro, Gerardo Marzullo, Vincenzo Montella, Marilena Mercogliano, Costanzo Narciso, Jasna Nikolic, Ivana Rezek, Sonia Riccio, Angelo Riviello, Serena Rossi, Antonio Sassu, Angela Sepe Novara, Domenico Severino, Roberto Scala, Celina Spelta, Giovanni and Renata StraDA-DA Ravenna, Jaromir Svozilik.
Video
Arte:Emma
Bowen (Scozia), Derek Michael Besant (Canada), Rebecca Conroy (USA),
Hervè Constant (Regno Unito), Irina Danilova (USA-Ucraina),
Andrew Eyman (USA), Flavia Fernandes (Brasile), Sinasi Gunes
(Turchia), Gianni Iannitto (Italia), Lemeh42 (Italia), Lulu Lolo
(USA.), Giovanni Loria (Italia), Giosuè Marongiu (Italia),
Angelo Pretolani (Italia), Cherie Sampson (USA), Flavio Sciolé
(Italia), Gruppo Sinestetico (Italia)
Laboratorio in sito:
Dario
Carmentano, Teresa Cetani, Carmen Laurino, Marcello Mantegazza,
Massimo
Lovisco, Gianfranco Presta
(Ediz. 2009)
Mail Art:Pauline Abbadie, Lello Bavenni, Luisa Bergamini, Derek Michael Besant, Dario Carmentano, Franco Di Pede, Maria Amalia Cangiano, Caterina Davinio, Giovanbattista De Angelis & Aurora Cubiccioti, Adolfina De Stefani, Peppe Esposito, Anna Finetti, Barbla & Peter Fraefel, Lulu Lolo, Veronica Longo, Teresa Mangiacapra, Alfonso Mangone, Gerardo Marzullo, Marilena Mercogliano, Vincenzo Montella, Emilio & Franca Morandi, Costanzo Narciso, Antonio Picardi, Veronica Rastelli, Angelo Riviello & i Santini Del Prete, Serena Rossi, Roberto Scala, Franco Scarano, Birgitt Shola Starp, Enrico Salzano, Mardyantoro Setyo, Domenico Severino, Fulgor C. Silvi, Celina Spelta, Salvatore Starace, Salvatore Vargas
Video Arte:Derek Michael Besant (Canada), Dario Carmentano (Italia), Rebecca Conroy(U.S.A.), Domenico Di Caterino (Italia), Andrew Eyman (U.S.A.), Sinasi Gunes (Turchia), Lemeh42 (Italia), Lello Lopez (Italia), Maria Petraccone & Felice Garofano (Italia), Angelo Riviello (Italia), Cherie Sampson (U.S.A.), Antonio Sassu e Gruppo Sinestetico (Italia), Flavio Sciolè (Italia), Bruno Sullo (Italia) (Ediz. 2008)
Mail Art:Silvia Abbiezzi Italia), Giannetto Bravi (Italia), Alexander Brener & Barbara Schurz (Russia/Austria), Alfonso Caccavale (Italia), Maria Amalia Cangiano (Italia), Dario Carmentano (Italia), Irina Danilova & Hiram Levy (USA/Ukraina), Daniele Davalli (Italia), Giovanbattista De Angelis & Pirro Gennaro Busillo (Italia), Adolfina De Stefani (Italia), Franco Di Pede (Italia), Flàvia Fernandes (Brasile), Mavi Ferrando (Italia), Anna Finetti (Italia), Giuseppe Filardi (Italia), Giuditta Fontana (Italia), Barbla & Peter Fraefel (Svizzera), Peter Fraefel & Angelo Riviello (Svizzera/Italia), Gruppo Cyberdada-Extreme Jonction/Eva Rachele Grassi & Angelo Ermanno Senatore (Francia/Italia), Massimo Gugliucciello (Italia),Helen Hescobedo (Messico), Yeondoo Jung (Sud Corea), Carlo Iacomucci (Italia), Jéròme Le Goff & Delphine Ralin (Francia), Lulu Lolo (U.S.A.), Raffaella Losapio (Italia), Felice
Lovisco (Italia), Massimo Lovisco (Italia), Luciano Luciani (Italia), Jane Kennedy (USA), Nadia Magnabosco (Italia), Marion Mahu (Francia), Alfonso Mangone (Italia), Elisa Mazza (Italia), Valentina Migliaccio (Italia),
Vincenzo Montella (Italia), Emilio & Franca Morandi (Italia), Angelo Riviello (Italia), Giovanni Rubino (Italia), Carola Saltamerenda (Italia), Enrico Salzano (Italia), Cherie Sampson (USA), i Santini Del Prete (Italia), Roberto Scala (Italia), Iris Rosemarie Selke (Germania), Mardyantoro Setyo (Indonesia), Fulgor C. Silvi (Italia), Sabina Speich (Germania), Giovanni and Renata StraDa.Da Ravenna (Italia), Bruno Sullo (Italia), Naoya Takahara (Giappone/Italia), Armando Tinnirello (Italia), Franco Tripodi (Italia), Salvatore Vargas (Italia)
Video Arte: Beatriz Albuquerque (Portogallo), Michael Beauvent (Belgio), Gerardina Busillo & Giuseppina Pepe (Italia), Dario Carmentano & Luca Acito (Italia), Vincenzo Ceccato (Italia), Roberto Comini (Francia-Italia), Irina Danilova & Hiram Levy (U.S.A.-Ucraina), Silvio De Gracia (Argentina), Alexandra Dementieva (Belgio-Russia), Flàvia Fernandès (Brasile), Anna Finetti (Italia), Massimo Gugliucciello (Italia), Carmen Laurino (Italia), Jéròme Le Goff & Delphine Ralin (Francia), Eric Legrain (Belgio), Living Hearth Media/Osprey Orielle Lake & Linda Powers (U.S.A.), Raffaella Losapio (Italia), Massimo Lovisco (Italia), Marion Mahu (Francia), Antonio Patrizio (Italia), Jorge Gonzalez Perrin (Argentina-Francia), Cristiano Petrucci (Italia), Angelo Pretolani (Italia), Angelo Riviello (Italia), Cherie Sampson (U.S.A.-Finlandia), i Santini Del Prete (Italia), Iris Rosemarie Selke (Germania), Gruppo Sinestetico (Italia), Rino Telaro (Belgio-Italia), Billy Tran (U.S.A.)
Mail Art: Jonathan Beauplet, Florian Canovas, Laurent Monges-Chevalier, Merca Haël, Lou Hejno, Steve Kreisler. (Le Mans,Edit.Les errances de l'eau,2010)
7 ème supplément à la revue parallèle/transversale/diagonale/cahiers/chantier d'art de la critique et cyberculture "Cyber Dada" , Le Mans 2009
http://www.extremejonction.scriptmania.com http://otages.overblog.org http://ermannosenatoreartemia.over-blog.com http://ghostart.over-blog.com
Achevé d'imprimer
en mars 2010
Lab/Oratoire International Explorations Nouveaux Langages
8 rue des chapelains
72000 Le Mans
Un très «special thanks» à l'écrivain et professeur Laurent Monges-Chevalier pour avoir soigné les blessures, involontaires, infligées à cette belle langue « volée »
LuLu LoLo en performance
Editions Cyberdada